Interview d’Entrepreneurs Lyonnais : Cyrielle de The Buildery, Stratège Digitale spécialisée dans le Solopreneuriat

Dans le cadre de mon blog sur la ville de Lyon, je parle beaucoup d’entrepreneuriat. Il est donc logique de faire des interviews d’entrepreneurs lyonnais. Vous trouverez ici l’interview de Cyrielle de The Buildery, Stratège Digitale spécialisée dans le Solopreneuriat à Lyon. Bonne lecture!

Question sur l’Entrepreneuriat en général

  •  Peux-tu te présenter, toi et ton entreprise, en quelques lignes ?

Je m’appelle Cyrielle et je suis stratège digitale spécialisée dans le solopreneuriat. Je suis créatrice et fondatrice de la société TheBuildery qui se divise actuellement en 2 pôles : TheBuildery Digital qui est un service de consulting stratégique et de développement d’outils digitaux et TheBuildery Academy qui est une école nouvelle génération certifiée DataDock en Solopreneuriat.


  •  Quel est ton parcours professionnel ?

Je suis partie d’un cursus professionnel de 6 ans en couture et en modélisme textile. Enfant je dessinais beaucoup, c’était alors devenu une facilité pour moi. Je ne savais pas vers quoi m’orienter en 4e car ce que je rêvais de faire était bien trop ambitieux pour être partagé, à mes parents comme au personnel éducatif. Je me suis alors dit que j’allais devenir designer de mode. C’est cool, c’est sympa et je pouvais passer par un cursus manuel : le BEP. Après mon BTS en modélisme, je suis retournée à mes premiers amours : internet, que j’avais lâché à l’adolescence pour partir en quête de vie et d’acceptation sociale (grosse geek et grosse introvertie bonjour 👋).

J’ai donc passé une année universitaire de commerce multicanal à Aix-en-Provence. Par la suite, je pensais pouvoir trouver un job pour enfin gagner en indépendance. Rien. Je me suis plutôt retrouvée à monter des dossiers d’audit pour des start-ups comme Clik’N’Fit … plus pour m’amuser que pour monter à Paris pour candidater. (Oui je suis bizarre 👽) Mais ce fut un merveilleux tremplin pour me reconvertir dans le digital grâce à l’École Supérieure du Digital de Lyon ! J’ai alors tout plaqué, j’ai déménagé à Lyon et j’ai passé ces deux années de Master à redécouvrir le web et le numérique avec autant de passion qu’à mes 10 ans.


  •  Pourquoi es-tu devenu(e) entrepreneur ?

La question aurait-été “Pourquoi ne le serais-tu pas devenu ?” 😁 Je pense faire partie des personnes qui ont toujours rêvé de création et de construction. De monter une marque, de construire une carrière artistique, d’être totalement indépendante. J’ai toujours su que j’allais être entrepreneuse. Dans quoi je ne sais pas, mais sûrement pas salariée. Je me suis longtemps plongée dans ces rêves ambitieux pour me réveiller douloureusement dans un monde de salarié et de sécurité.

Lorsque j’ai eu fini mes deux années de Master, j’ai été prise en CDI dans l’entreprise où je faisais mon alternance : Mika Sushi. J’avais le Saint Graal du CDI ! Seulement, ce n’était qu’en temps partiel de 24h/semaine. Je me suis retrouvée avec des après-midi de libre … sans rien ! Je suis passée d’au moins 45 heures de travail par semaine (école + devoirs + entreprise) à 24h. J’ai eu le temps de me replonger dans mes ambitions. Et c’est là que j’ai senti que c’était le bon moment pour entreprendre.


  •  Qu’est ce que tu aimes le plus en tant que entrepreneur ?

La liberté totale ! Tu peux le mettre en gras et en souligné ça ! 😂 L’entrepreneuriat c’est la liberté de tout : d’oser, de se planquer, de construire, de défaire, de créer, d’échouer, d’évoluer, de stagner, de se rigidifier, d’être flexible … Tu peux gérer ton temps et ton énergie comme tu le ressens, comme tu es vraiment. Tu n’as plus besoin d’être conformiste, d’être standardisé, c’est toi qui créés ta norme. Tu travailles mieux, tu te gaspilles moins, tu profites plus. Bref c’est la vie. Tu es le maître de ton destin, et quand tu es le pilote tu décides de tout. C’est dur et énergivore, mais ça en vaut la peine, vraiment.


  •  Qu’est ce que tu aimes le moins en tant que entrepreneur ?

J’ai mis quelques minutes pour répondre je dois avouer … Parce que, en réalité, les mauvais côtés dans l’entrepreneuriat ne sont que des moyens pour évoluer. Et lorsqu’on est entrepreneur, on passe par tellement d’émotions fortes que l’on progresse 100x plus vite ! Je pourrais dire que c’est l’avis des autres qui me touche le plus. Ceux qui pensent que les entrepreneurs sont des fainéants, des voleurs. C’est cette opposition avec les salariés (en France surtout !) qui nous déshumanise et nous éloigne des autres. C’est vrai qu’on a tendance à beaucoup faire la comparaison, même moi d’ailleurs.


  •  Quelles sont les principales qualités nécessaires pour être entrepreneur ?

L’ambition, car c’est elle qui mène la danse, et sans on ne va nulle part et on abandonne. Ensuite la flexibilité, car nous ne sommes plus des pierres dans un édifice mais plutôt l’eau d’une cascade qui s’adapte à son environnement. Il y a aussi la maturité mentale, qui permet la responsabilisation, la sagesse, la prise de décision stratégique et qui alimente aussi la flexibilité. Et puis je dirais l’ouverture d’esprit, qui amène à la créativité dans tout secteur et sur tout problème. 

Quand on est entrepreneur, nous devenons des créateurs de richesses, des générateurs de richesse. À partir de là nous devons éliminer toute croyance fixe et mentalité rigide. C’est nous qui sommes à l’origine des mouvements et des changements, c’est pourquoi c’est à nous de nous adapter aux changements d’habitudes, de mœurs, de mentalités… Si vous croyez en la fatalité, ne soyez pas créateur, ne soyez pas entrepreneur.


  •  Comment trouves-tu tes clients ?

Sur Lyon, nous avons la chance d’avoir une richesse sociale et professionnelle ! J’ai trouvé tous mes clients par bouche-à-oreille et lors d’événements networking. Ça a été une véritable sortie de confort de me rendre seule à ces Apéros Réseautage mais j’ai pu y être moi et dégager l’énergie qui a attiré mes clients jusqu’à ma solution à leurs problèmes. Personnellement, j’opère mieux en face à face que digitalement pour une prise de contact. Dans ce cas de figure, les réseaux sociaux sont une suite de la relation prospect. Le plus gros de la construction de la confiance est réalisée en physique, en “vrai”. 


  •  Qui sont tes clients ? (taille d’entreprise, secteur d’activité)

Je travaille essentiellement avec des freelances, des prestataires de services indépendants, et des société individuelles. Ce sont des personnes avant tout et c’est cette sympathie qui me plait dans mon métier. Je suis souvent une amie pour mes clients, je suis un peu leur assistante geek et introvertie. Leur aventure me parle à 100% et je suis dédiée à cette totale autonomie, et cet accomplissement que confère le solopreneuriat. C’est avec ces personnes que je veux continuer à grandir.


  •  Cite-moi un livre ou une citation qui t’inspire ?

Oulah, je lis beaucoup de choses diverses et je suis une “citation-porn”. Je pourrais écrire 5 livres entiers de citations que j’ai écrites et que j’ai surlignées sur Medium ! Mais je vais essayer de choisir celle qui m’inspire et me booste le plus  … “Les opportunités ne viennent pas. Elles se construisent.”


  •  Quels sont les enjeux actuels et futurs de ton activité ?

Mon but est de bâtir un véritable empire autour du solopreneuriat, qui n’est pas assez glamourisé à mon goût. Je veux montrer que l’on peut atteindre une success story sans avoir à fonder une start-up ou rejoindre une grande entreprise. Récemment, j’ai déployé l’univers de TheBuildery comme une immense ville futuriste qui abriterait tout ce dont un freelance ou une société individuelle aurait besoin pour piloter son activité en autonomie et sans sacrifier sa liberté. 

Mon rêve, c’est d’adapter mon service d’accompagnement stratégique aux domaines artistiques du dessin (ma passion d’enfant) et de la musique (ma passion cachée). Je veux pouvoir intégrer dans ces secteurs de la stratégie et de l’économie pour rendre le pouvoir aux indépendants, aux créateurs. C’est aussi pour être entourée de ces personnes que je souhaite leur apporter tout mon savoir, car ils me rendent meilleure et m’inspirent sans bornes.


Questions sur Lyon et l’entrepreneuriat 

  • Depuis quand es-tu lyonnais(e) ? 

Depuis 2017, chef !


  • Si tu n’es pas originaire de Lyon, pourquoi avoir choisi cette ville pour entreprendre ? 

Je suis de Marseille, et cette ville a beau être la seconde ville de France, elle fait partie des villes “pauvres”, tant sur le plan social qu’intellectuel. Elle est très fermée, coupée, appauvrie par la politique actuelle et surtout, très peu dynamique. Là-bas, avoir de l’ambition c’est mal. Vouloir sortir du lot c’est puni. Adolescente, je me forçais à ne pas m’intéresser aux cours pour ne pas être l’intello-bouc-émissaire et pour me faire accepter. J’en suis pas vraiment fière, mais voilà c’est fait. Le plus important c’est que je me sois rendu compte que ce n’était pas une fatalité et que le problème venait d’un mauvais entourage social, pas de la vie ou de la “chance”. Quand j’ai continué mes études, j’avais autour de moi des personnes ambitieuses et studieuses, qui me ressemblaient un peu plus.

À partir de là, je ne me suis jamais arrêtée dans ma quête de l’environnement parfait pour vivre ma vie réelle et mes ambitions. Je ne connaissais pas du tout Lyon, je savais juste que c’était une grande ville, un peu comme Paris. Mais quand j’ai du choisir entre le campus de Paris ou celui de Lyon, le choix a été vite-fait !


  • Peux-tu comparer Lyon par rapport aux autres endroits où tu as entrepris ? 

Je ne peux comparer que par rapport à la mentalité des gens que je connais dans d’autres grandes villes. Je dirais que Paris est grandiose mais ultra-concentrée et condensée. La vie là-bas est aussi fantasque qu’énergivore, cela ne me ressemble pas. Marseille, c’est l’opposé : rien ne s’y passe, rien n’est créé. Je trouve que Lyon est le compromis idéal entre les avantages d’une capitale et les avantages d’une ville moyenne en pleine expansion. On y respire, on n’y étouffe pas, c’est hétérogène, cosmopolite, on ne se précipite pas, on avance tranquille … C’est le pied !


  • Quels conseils donnerais-tu à un entrepreneur qui se lance à Lyon ?

Je lui dirais de sortir directement dans les réseaux d’entrepreneurs et de networking ! C’est le meilleur moyen de tester ses idées, ses produits et ses services. C’est un outil de veille très souvent gratuit (ou le prix d’une bière, ça va quoi …) C’est aussi très sympa, c’est bienveillant, c’est sans prétention. Je sais que c’est difficile la première fois d’y mettre les pieds : on n’ose pas rentrer dans un cercle, on n’ose pas aborder les gens, surtout que la plupart se connaissent déjà. Je conseille les Soirées Networking animées qui proposent des Ice Breaker pour casser cette timidité et cette peur.

Ensuite, je lui conseillerais de créer des relations fortes et d’y prendre du plaisir. Aller boire des cafés, créer des partenariats, déjeuner avec des clients… Cela est possible. Les indépendants sont à taille humaine, c’est un avantage considérable pour allier utile et agréable.


  • Dans quels réseaux professionnels es-tu ? 

Je suis fan du Networker Authentique qui organise un Ice Breaker dans leur apéro réseautage. Je co-organise les Apéros Entrepreneurs et j’ai co-fondé Les Soirées de la Formation avec ma collab’ Steliana Nikolov. J’adore les Pauses Entrepreneures, malgré le fait que je n’aime pas trop les réseaux “féminins”. Il y a Les Bouffes Entrepreneurs qui allient ma vie #1 (l’entrepreneuriat) avec ma vie #2 (la bouffe). Je suis adepte des petits réseaux où l’on se retrouve à 20 maximum, les échanges sont plus qualitatifs et c’est moins énergivore et intimidant pour moi.

J’ai une ancienne collègue de Master qui a rejoint le BNI, j’attends la fin du confinement pour tester une réunion et voir … À la base je n’aime pas non plus ces réseaux hyper stricts, chers et qui imposent des horaires (qui ne me conviennent pas), mais j’ai parlé d’ouverture d’esprit tout à l’heure hein 😁


  • Lyon est très connu pour ses salons professionnels. Vas-tu dans des salons ou conférences professionnels à Lyon ? Si oui lesquels ? 

Pas encore ! J’associe les salons à des besoins très spécifiques, voire techniques. Je ne trouve pas le côté rafraîchissant et sympathique du face-to-face. J’ai déjà fait un Salon à Paris, mais j’ai été déçue et je m’y suis ennuyée. Je suis allée au WakeUp Day de 2019, organisé par la Cuisine du Web. C’était intéressant mais trop fourni. Passer une journée entière à consommer de l’information c’est inutile, au bout d’un moment on ne peut plus rien emmagasiner. Mais l’organisation, les intervenants et le repas étaient parfaits !


  • Est-ce que tu t’es fait aider pour entreprendre depuis que tu es à Lyon ? (formation, école, incubateur…)

Oui, et j’aimerai plus encore ! Mon dernier coaching a été dirigé vers mon image pro et perso. J’ai eu du mal à révéler qui je suis tout en restant accessible et inclusive. Avec Querancia, nous avons passé de super séances à focaliser sur soi et à exprimer tout ce qu’il y avait à l’intérieur. Cela fait un bien fou de parler à quelqu’un qui comprend. Et c’est difficile de trouver cet appui en tant qu’entrepreneur-e.

J’ai été accompagnée dans la création et la certification de mon école TheBuildery Academy. Et je suis aidée dans ma partie commerciale par mon associé d’un projet annexe (oui on ne m’arrête plus !) et une autre collab’ de The Buildery : Aurélie Rosaire.

Je pense que nous avons tous besoin d’un avis professionnel externe. Tout comme les psychologues qui doivent eux-mêmes être suivis par des psychologues, notre santé globale est préservée grâce à l’aide d’autrui.


  • Lyon possède un grand réseau de co-working et espaces d’affaires. Où travailles-tu à Lyon (quel quartier, quel coworking, …) ? 

Je travaille de chez moi car j’ai réservé une partie de mon salon à mon “laboratoire de solopreneuriat”. J’y expérimente les outils que je crée, je les applique aussi à moi-même. J’ai besoin de 100% de calme, pas un pet de mouche, pas une seule sollicitation. Je suis très dure dans ce besoin de focus dans mes matinées dédiées à mon pic de concentration. Et ce calme, je ne le retrouve que dans mon petit chez moi.

En revanche, mes après-midi sont cool et je peux travailler dans des incubateurs comme Beelys dans la Rue de Marseille, ou à la Cordée de Villeurbanne selon les associés et partenaires avec lesquels je me retrouve. Je suis friande des cafés, car cela coupe le côté “bureau” qui inhibe la créativité. Encore une fois, j’associe plaisir et utilité. J’aime Pause Création qui est du côté de Foch mais c’est dédié à la création manuelle.


  • Quels grands entrepreneur(e)s lyonnais(es) ou entreprises lyonnaises connais-tu ? Et y en a-t-ils qui t’inspirent ?

Vous allez me détester mais … Pas vraiment de “grands” au sens générique. Je suis une sacrée hétérodoxe et je me fis peu aux classements ni à l’avis populaire. En revanche je connais beaucoup d’entrepreneurs lyonnais qui m’inspirent : souvent des clients, quelquefois des ami-e-s. Je suis plutôt attirée par les avantages de la mentalité Américaine. Je suis motivée par des “petits” plutôt que des grands, car je m’y identifie plus.


Lyon Questions sur La vie à Lyon

  • Où habites-tu à Lyon ? Qu’est-ce qui te plaît dans ce quartier d’habitation ? 

J’habite dans le 7e, au niveau de Debourg (juste au nord de Gerland). J’aime ce compromis entre le calme résidentiel et les commerces de Gerland. C’est aussi un excellent point de départ entre les 2 lignes de tramway, la ligne de métro et la voie directe qui mène au périphérique en voiture.


  • Qu’aimes-tu le plus dans la vie lyonnaise ?

Les restaurants ! Je suis une fan de gastronomie, c’est de famille. Et là, je suis tombée dans la ville idéale ! Marseille et ses environs mettent la barre haute en matière de bouffe, mais Lyon c’est au top. J’aime aussi la configuration des transports en commun. C’est facile et bien fait. J’ai pris goût à marcher dans la limite de 30 minutes l’aller, mais si je veux rejoindre les banlieues c’est possible et je n’ai absolument plus besoin de m’embêter avec une voiture à mon nom. Dieu merci. En fait Lyon c’est la ville facile, et c’est la vie facile je dirais même.


  • Cite-moi tes lieux préférés de balades à Lyon ? 

Le Parc de la Tête d’Or est vraiment excellent ! Mais mon lieu préféré c’est les quais de Saône au niveau du 9e, l’Île Barbe. J’adore cet endroit, je l’ai découvert lorsque j’allais à mon stage de première année en bus à Genay (presque un bus touristique quotidien !). J’adore les dénivelés des quais de Saône, ces maisons posées sur ces bords de falaise. C’est fou.

Évidemment j’aime le pont de Confluence et le parc qui amène à Gerland derrière. C’est juste à côté de chez moi alors j’en profite. Je dois avouer que j’aime marcher dans les simples rues aussi. Je vais encore la ramener avec Marseille mais … j’aime les trottoirs larges de Lyon ! À Marseille tu ne peux pas marcher en étant plongée dans tes pensées sans percuter quelqu’un. À Lyon, si 😀


  • Peux-tu me dire tes lieux de loisirs préférés sur Lyon ?

Excepté la pratique de la bouffe, je suis sportive. À part avoir testé de nombreuses salles de musculation, je m’adonne à l’accrobranche et aux Escapes Games pour le côté stratégique. Je n’ai pas encore testé les Escapes Games de Lyon, mais ce n’est que partie remise ! En revanche j’ai testé le Koezio qui est à Saint-Priest qui mélange Escape Game et accrobranche indoor. Pour ce qui est de juste grimper aux arbres et faire de la tyrolienne, j’ai plutôt été du côté de la Savoie.

Après, si on repart sur la gastronomie, j’aime découvrir de nouveaux bars et restaurants-cafés. Je suis une véritable curieuse et chaque nouveau Apéro réseautage organisé est une pépite !


  • Peux-tu me donner les restaurants que tu adores ?

Comme sur la photo, je déconne pas avec la bouffe. Et là j’ai du monde sur la liste : Oto Oto avec ses petites huttes, Étoile d’Asie avec ses crêpes vietnamiennes, Yummy Pancakes où on avait organisé un Apéro Entrepreneur, le Zappo à 5 minutes de chez moi, le Ninkasi pour la simplicité-efficacité, le Libellule Café du côté d’Ampère-Victor Hugo que je n’ai testé qu’en apéro dinatoire encore, Mika Sushi évidemment (Villeurbanne, 3e, 7e ou 9e) avec leurs recettes déjantées, le Flam’s pour la food-porn, Kuma Izakaya à Masséna, le Taj à hôtel de ville, il y a mon classique Paradis du Fruit à confluence et l’italien Fuxia à confluence aussi. Il y a le Jols à Gerland qui me tente bien avec ses petites fritures (les frites marseillaises !). Et puis on va s’arrêter là hein 😅


  • Quelles sont tes magasins préférés sur Lyon ? 

Je suis passée à Graphigro de Bellecour une fois. Je sais pas pourquoi, juste comme ça, et j’y suis restée 2 heures. 2 heures de plaisir à fouiner, imaginer, chercher des feutres, des stylos, des supports aux couleurs de ma boîte. C’est un véritable jeu pour moi et j’adore ça ! Je n’ai pas acheté pour tout ce dont j’ai imaginé mais écrire en rose et jaune sur mon tableau blanc, ça c’est de la folie. Je suis une vraie addict de loisirs créatifs et de bricolage …

J’ai fait la même au Bricorama de Marius Berliet à côté de ma salle, et c’est pareil quand je vais à Botanic. Donc ne m’emmenez pas au Leroy Merlin au risque de m’y perdre. Ou justement emmenez-y moi si vous voulez que je vous foute la paix 😂


  • Vas-tu aux musées de Lyon ? Si oui, lesquels ? 

Je suis allée au Musée des Confluences après 4 ans de vie sur Lyon. J’ai apprécié d’explorer l’histoire des sociétés et des civilisations. Par contre ne me parlez pas de la Biennale de Lyon des usines Fagor parce que j’ai détesté. Le contemporain j’ai juste l’impression que c’est une blague. Une mauvaise blague d’artiste torturé (Ah oui mince, l’ouverture d’esprit !). Et pour couronner le tout, le snack n’était pas fou.

Sinon je n’ai pas d’appétence particulière pour les Musées car je pense que je n’y trouve pas encore d’intérêt. Mais, tant que ce n’est pas de l’art glauque, pourquoi pas !


  • Cite-moi des événement sportifs ou culturels que tu aimes aller voir à Lyon ? 

Alors, j’aime le sport mais je déteste en regarder. Même dans un stade, je ne payerais pas pour ça (il faut économiser pour les stylos jaunes de Grafigro pardi). Je serais beaucoup plus musique et concerts, même si je ne me suis pas encore décidée à mettre les pieds dans la Halle Tony Garnier juste à côté, ni ailleurs d’ailleurs. Mais je vais consacrer une partie de ma vie pour la musique très bientôt. Ce n’est que partie remise.

En revanche j’ai eu du mal avec la Fête des Lumières car nous y étions allé le Samedi soir (😭) et je n’ai pas pu apprécier les illuminations. En revanche j’ai adoré pouvoir me balader partout sur les routes de Lyon parsemées de lanternes bleues et de lumières rouges. C’était juste magique.


Texte libre

Tu sais, j’aimerais vraiment que Lyon soit la capitale du Solopreneuriat. Il y une telle énergie qui grouille, là où peu le voient. Nous ne sommes pas obligés d’accueillir les grandes entreprises et les sièges sociaux de multinationales pour créer des richesses. Lyon en est la preuve.

Je compte bien continuer mes animations en présentiel sur Lyon, créer des nouveaux concepts, des moments de bouffée d’oxygène, des boosters de créativité, des lieux d’apprentissage. J’espère que Lyon sera LA ville de l’ambition à taille humaine, car pour moi c’est le cas. Si vous pensez comme moi, je serais ravie de boire un café avec vous (Ah on a pas parlé de café encore !) et échanger, s’inspirer, se motiver. Suivez-moi sur Facebook et Instagram pour ma fabuleuse vie de solopreneure ou LinkedIn pour du plus sérieux. Sinon je raconte la vie de solopreneure Lyonnaise plus en détail sur TheBuildery.city (moi aussi j’ai créé la ville du solopreneuriat).