La géographie de Lyon en résumé
La géographie de Lyon est assez spécifique. Lyon a une population de 1,3 millions d’habitants si l’on parle de la Métropole de Lyon qui regroupe Lyon et les 58 autres communes environnantes (dont Villeurbanne, Vénissieux, Vaulx en Velin…). C’est donc la 2e agglomération de France après Paris et avant Marseille. Sans la métropole, Lyon seul abrite 500000 habitants et n’est que la 3e ville de France.
L’altitude moyenne est de 200 mètres. Mais cela varie fortement que l’on soit sur les deux collines de Lyon (Fourvière et la Croix Rousse ou dans le reste de la ville (le Vieux Lyon, en Presqu’île, 3e, 7e et 8e arrondissement).
Le climat est tempéré.
La ville est à 100 km du 45e parallèle.
Une particularité de la géographie de Lyon est que la ville est située à l’endroit où le Rhône et la Saône se rejoignent (à Confluence). D’où la Presqu’île qui désigne le banc de terre entre le Rhône et la Saône avant qu’ils se rejoignent.
La ville possède en son côté Ouest la colline de Fourvière et au Nord la colline de la Croix Rousse. Puis la ville s’est développée à l’Ouest mais surtout à l’Est et au Sud.
Lyon est découpée en 9 arrondissement et de nombreux quartiers. Certains quartiers sont plus bourgeois (La Croix Rousse, le 2e arrondissement, le 6e arrondissement), d’autres sont d’affaires (le 3e arrondissement), d’autres sont plus populaires (Guillotière, les Etats Unis, la Duchère, Vénissieux, Vaulx en Velin…).
Lyon possède de nombreux moyens de transports et des nombreuses infrastructures.
Lyon possède plusieurs gares (Perrache, Part Dieu, Vaise, Jean Macé, Saint Paul).
Lyon possède plusieurs autoroutes.
Lyon possède un aéroport à Bron, l’aéroport Saint Exupéry.
La ville possède 20 ponts pour traverser le Rhône et la Saône.
Lyon a 3 tunnels routiers : le Tunnel de Fourvière, le Tunnel de la Croix Rousse et le Tunnel de la Duchère (Téo).
Elle est située à environ 2h en voiture des Alpes et à 2h en train de Paris et de Marseille.
La ville de Lyon est un carrefour où ne nombreux touristes passent pour aller faire du ski dans les Alpes ou aller en Côte d’Azur.
En bref, la géographie de Lyon est à la hauteur de la ville, elle est étendue et diverse.
Lyon, située en Europe continentale, se trouve dans le quart sud-est de la France, au confluent de la Saône et du Rhône. La ville est entourée de plusieurs massifs montagneux : le Massif central à l’ouest et les Alpes à l’est. Elle se situe dans la plaine lyonnaise et occupe une position stratégique en Europe, reliant la mer du Nord à la Méditerranée et l’Europe de l’Est à l’Atlantique. Lyon est à proximité de nombreuses grandes villes comme Vienne, Saint-Étienne, Genève, Marseille et Paris.
Lyon est le chef-lieu de la région Auvergne-Rhône-Alpes et était auparavant la préfecture de l’ancienne région Rhône-Alpes. Elle fait partie de la métropole de Lyon, une collectivité territoriale exerçant les compétences d’un département et d’une intercommunalité. La région urbaine de Lyon, autrefois un territoire influent, comptait environ 2,9 millions d’habitants en 2004.
Topographie
Lyon est située à une altitude basse de 162 mètres, mais elle est dominée par trois collines :
- Fourvière (318 m au sommet), surnommée la « colline qui prie », abrite la basilique Notre-Dame de Fourvière et plusieurs établissements religieux. Depuis cette colline, on peut apercevoir le mont Blanc par temps clair.
- La Croix-Rousse (250 m), appelée la « colline qui travaille », était le quartier des canuts, ouvriers de la soie. Elle se prolonge vers le nord avec les plateaux de Caluire-et-Cuire et Rillieux-la-Pape.
- La Duchère, au nord-ouest, est un quartier urbanisé dans les années 1960 et aujourd’hui en pleine rénovation.
Le Vieux Lyon, entre la colline de Fourvière et la Saône, est un quartier médiéval et renaissance avec des rues sinueuses et une forte densité urbaine. Il est divisé en trois paroisses : Saint-Georges, Saint-Jean et Saint-Paul.
La Presqu’île, située entre le Rhône et la Saône, abrite la place Bellecour, l’une des plus grandes places piétonnes d’Europe. À l’est du Rhône s’étend la plaine du Velin, urbanisée de manière orthogonale dans les quartiers des Brotteaux et de la Part-Dieu, puis de façon plus désorganisée vers la périphérie lyonnaise.
Hydrographie
Le Rhône et la Saône traversent la ville. La Saône contourne l’île Barbe avant de rejoindre le Rhône. La Presqu’île est la partie de la ville située entre ces deux fleuves.
Le Rhône, un fleuve d’origine alpine et glaciaire, a causé plusieurs inondations majeures, notamment en 1856. Pour maîtriser son débit, plusieurs aménagements ont été réalisés : la digue de la Tête d’Or, les canaux de Miribel et Jonage, ainsi que la création des plans d’eau du Grand Parc de Miribel-Jonage et du réservoir du Grand-Large. Les barrages et centrales hydroélectriques construits par la Compagnie nationale du Rhône ont également contribué à réguler le fleuve.
Climat
Lyon possède un climat semi-continental avec des influences méditerranéennes. Les précipitations sont plus importantes en été qu’en hiver. Selon la classification de Köppen, la ville se situe entre un climat subtropical humide (Cfa) et un climat océanique (Cfb). Le réchauffement climatique entraîne une transition vers un climat plus chaud.
Les étés lyonnais sont chauds, ensoleillés et parfois orageux. L’amplitude thermique en journée peut atteindre 20°C et les températures dépassent souvent 35°C, accentuées par l’effet d’îlot de chaleur urbain. Les cigales, autrefois absentes, sont désormais présentes en raison du réchauffement climatique.
Les hivers sont froids et secs, avec des gelées fréquentes. Les chutes de neige sont irrégulières et en diminution. Le record d’épaisseur de neige est de 33 cm en décembre 1970. Le vent du nord-est, appelé la bise, renforce la sensation de froid, tandis que le vent du Midi peut souffler violemment dans la vallée du Rhône.
Le brouillard, autrefois fréquent à Lyon, a diminué avec l’assèchement des marécages et la réduction de l’utilisation du charbon. La température moyenne annuelle est de 11,9°C, avec un minimum de 3°C en janvier et un maximum de 21,3°C en juillet. La température record la plus basse est de -24,6°C en décembre 1938, tandis que la plus élevée est de 41,4°C en août 2023.
Lyon connaît un îlot de chaleur urbain marqué, notamment dans le centre-ville, où les températures nocturnes restent élevées. Cet effet est moins présent en périphérie, comme à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry.
Urbanisme et occupation des sols
L’urbanisation lyonnaise est très dense, avec 93,3 % du territoire artificialisé en 2018. Les zones urbanisées représentent 53,4 % du territoire, suivies par les zones industrielles et commerciales (32,1 %). Les espaces verts artificiels couvrent 7,7 %, tandis que les eaux continentales (comme le Rhône et la Saône) occupent 6,7 %.
L’évolution de l’occupation des sols peut être observée sur différentes cartes historiques, notamment la carte de Cassini (XVIIIe siècle) et la carte d’état-major (XIXe siècle). Lyon s’est développée en fonction de ses reliefs et de ses cours d’eau, ce qui a influencé la morphologie urbaine et la répartition des infrastructures.
Conclusion
Lyon est une ville au carrefour de l’Europe, bénéficiant d’une géographie riche et diversifiée. Son relief, marqué par trois collines et deux fleuves, a façonné son développement urbain. Son climat, en évolution avec le réchauffement climatique, oscille entre influences continentales et méditerranéennes. L’urbanisation y est dense, avec une forte artificialisation des sols. Grâce à ses nombreuses infrastructures et aménagements hydrauliques, Lyon a su s’adapter aux défis géographiques et climatiques, faisant d’elle une métropole dynamique et attractive.
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