On parle de « parler lyonnais, de « patois lyonnais », de « langue lyonnaise », de « expression lyonnaise », de « argot lyonnais », de « vocabulaire lyonnais », de « mot lyonnais ». Tout cela pour dire qu’à Lyon a des expressions et des manières de parler spécifiques, qui fait notre différence et notre richesse.
Mais qu’a-t-il de spécifique ce parler lyonnais ?
- On prononce les « eu » ou « o » en disant « e » pour simplifier.
- On ne prononce par forcément les consommes finales d’un lieu ou d’une personne. Exemple : Villefranche devient Villfranche à l’oral sans prononcer le « e ».
- On a tendance à dire « y » au lieu de « le ». Exemple: Je vais y aller, je vais y faire.
- On dit « quand » au lieu de « en même temps que ».
- On emploie l’impératif négatif. Exemple : Ne me dis pas ça.
Il y a aussi diverses expressions lyonnaises du parler lyonnais comme :
- un gone : un enfant
- une allée : une entrée d’immeuble
- chougner : pleurier pour rien
- frouiller : tricher
- équevilles : ordures
- carotte rouge : betterave
- gratton : graisse de porc
- belin/beline : petit(e) ami(e)
- un ganais : un idiot
- caffi : plein
- cani : café, bar
- couenne : idiot
- fenotte : femme
- bambane : paresseux
- baraban : pissenlit
- fané : dégoutté
- le latche : la honte
- ficelle : c’est le funiculaire de Lyon
- pot : petit bouteille de vin
- le cagnard : le soleil, la chaleur
- un miron : un chat
- une genille : un vêtement
- vogue : fête équivalent de foire
- miaille : bouche
- un bouchon : un restaurant de spécialités lyonnaises
- bugner, embugner : heurter, cabosser
- gauné : habillé, vêtu
- une gâche : une place
- une bugne : petit beignet
- c’est quelle heure ? : Quelle heure est-il ?
- Un pélo : un mec
- Un piaf : un oiseau ou un enfant
- ânier : éboueur
- doucette : mâche
- bête : stupide
- un gadin : une pierre, un caillou, une chute